Tous les deux ans depuis 2017, la ville de Grenoble organise une manifestation sur les transformations écologiques à réaliser : la Biennale des villes en transition, du 10 au 17 mai, couplée cette année avec les 48 h de l’agriculture urbaine. Zoom sur les événements en lien avec l’agriculture et l’alimentation
L’objectif de cette manifestation est de proposer une approche festive, internationale, et accessible à toutes et tous, des transformations qui doivent amener des changements vers plus d’écologie dans tous les secteurs d’activités. Il s’agit de « semer les graines d’avenir ».
Les publics ciblés sont autant les habitantes et habitants que les professionnels.
Les lieux : cette année, les deux principaux lieux sont le Palais des sports, à l’intérieur et à l’extérieur (côté ouest, dans la « prairie ») et l’Hôtel de ville.
Le programme est très (trop ?) chargé, avec une grande thématique par jour. Il est consultable journée par journée à partir de cette page et dans un livret à feuilleter en ligne.
Pour faciliter les choix, oYez a établi l’agenda des événements concernant l’agriculture et l’alimentation.
Localement, l’événement principal en lien avec la transition agricole et alimentaire est le lancement, le 16 mai, du deuxième site de production de la ferme coopérative Mille Pousses, à côté du centre commercial Grand’place. Ce projet a connu de multiples rebondissements depuis 2020. L’aménagement du terrain devrait commencer ce mois-ci, et la production de légumes cet automne.
Cette Biennale sera aussi l’occasion de réfléchir à des grands projets de transformation comme la « sécurité sociale de l’alimentation » et l’approche sous l’angle des « communs » (l’eau, les terres).
Globalement, beaucoup d’événements pour découvrir, observer, s’informer, réfléchir et se projeter dans le futur des transitions écologiques ; mais très peu d’ateliers pratiques pour produire ensemble des aliments et pour apprendre en groupe à les cuisiner de manière plus écologique. Il faudrait en organiser plusieurs centaines pendant une semaine pour pouvoir amorcer des changements effectifs de comportements individuels et collectifs.
