zoom surprendre soin de sa santé

Myrtilles sauvages d’août

En France et en Europe, la myrtille demeure le fruit sauvage le plus cueilli et consommé. Mais les landes à myrtilles européennes tendent à disparaître et à être de moins en moins productives. Et parallèlement, depuis les années 1980, se développe la culture de myrtilles nord-américaines, qui sont en fait des bleuets, une variété bien différente, beaucoup moins savoureuse.
Les baies fraiches vendues comme des « myrtilles » dans les magasins sont le plus souvent des bleuets : beaucoup plus grosses, à la chair blanche, peu juteuses, alors que les myrtilles sauvages sont petites, hyper-juteuses et violettes à l’intérieur, comme l’explique cette vidéo.
Généralement peu sucrées, ces baies sont des concentrés de saveurs et de nutriments bons pour la santé.

Il est possible de trouver toute l’année dans les commerces des myrtilles sauvages, congelées ou en verrines de purée 100 % fruit. Des épiceries en ligne en proposent des fraiches, pendant quelques semaines en été, comme celle-ci actuellement. Mais pour avoir le plaisir de les cueillir, puis de les manger crûes ou cuisinées en tarte, et d’avoir les dents et les lèvres colorées en violet, il faut connaître les bons coins en montagne et savoir les identifier.

Plusieurs autres variétés de baies sauvages ressemblent aux myrtilles, notamment les airelles des marais.
Jonathan Perret, accompagnateur en montagne à Chamrousse, explique, à l’aide de photos, dans cette page, les principales différences entre les myrtilles sauvages et les autres baies, comme les airelles et les raisins des ours.
Deux spécificités des myrtilles (ou des « brimbelles », comme il se dit dans le massif vosgien) sont à retenir : les branches (les rameaux) de ces sous-arbrisseaux restent vertes toute l’année, et la chair des petites baies est rouge foncé.

En Isère, la cueillette est limitée à 1 kg par jour et il est interdit d’utiliser un outil de type peigne avant le 15 août.

A propos de l'auteur

Anne Altherre